Parce qu’il était le médiateur entre Dieu et ses sujets, parce qu’il menait des rituels publics, on a pu croire que Louis XIV se prenait pour Dieu lui-même. S’il était, certes, un « prodige de gloire », il était aussi un « pauvre pécheur. » Tout au long de son règne, comme tout chrétien, sa religion évolue. Sa spiritualité et sa religiosité sont donc complexes. C’est ce qu’Alexandre Maral explique au cours de cette émission enregistrée en partenariat avec la fondation Pierre Lafue qui lui a remis pour son ouvrage Le Roi-Soleil et Dieu.