En Suisse, presque toutes les préparations de charcuteries que nous consommons contiennent des nitrites. Des additifs qui jouent le rôle d’agents conservateurs, d’antibactériens et d’accélérateurs de transformation. Ils ont aussi pour avantage d’assurer une belle couleur rose aux produits ; on leur attribue également la disparition du botulisme.
Les nombreuses études épidémiologiques menées depuis 40 ans vont toutes dans le même sens : elles montrent un lien entre consommation de charcuterie et augmentation du risque de cancers. Selon l’OMS, un adulte ne devrait pas dépasser 150 grammes de charcuterie par semaine. Une quantité qui équivaut à un cervelas et deux fines tranches de jambon. Les recommandations suisses sont même plus sévères : 120 grammes par semaine.