Peut-on parler de sciences en Mésopotamie ? Existait-il des disciplines « scientifiques » et comment étaient-elles associées les unes aux autres ? Les Mésopotamiens souhaitaient-ils inscrire le passé dans le présent en l’écrivant et rédigeaient-ils des chroniques ? Des auteurs et grands savants se distinguent-ils au sein de cette civilisation ? Peut-on enfin parler d’une influence mésopotamienne, tout comme il existe une influence hellénistique ou romaine ? Dans ce troisième volet d’une série consacrée à la civilisation mésopotamienne après la chute de Babylone, l’historien Philippe Clancier évoque les savoirs et les sciences de la région. Un premier volet a été consacré aux tablettes cunéiformes, puis un deuxième, à la situation politique, économique et sociale de la province impériale.