
Un petit clin d’œil à l’origine étymologique du mot « traduire »
Ce verbe dérive du latin tradúcere (ou laisser passer), de TRANS (au-delà) et DÚCERE (conduire). Si traduire signifie donc dépasser, transférer un texte d’une langue à une autre, alors le rôle du traducteur est celui qui dirige, qui fait passer le sens d’un texte d’une forme à une autre. Un passeur qui nous guide dans le dédale du langage et de la sémantique jusqu’à nous conduire au sens du texte sous une forme nouvelle, ancrant la langue cible sur la rive opposée.
Fidélité et créativité dans le travail de traduction
Le traducteur doit savoir harmoniser son activité avec l’inspiration et le message que l’auteur du texte souhaite transmettre. Ici, nous sommes confrontés à un dialogue entre deux auteurs : le premier, qui communique et s’exprime dans sa propre langue, le second avec la charge de réécrire dans la langue cible. Ainsi, un bon traducteur doit toujours garder à l’esprit que la traduction d’une structure linguistique à une autre n’est pas un simple exercice de style ou une ostentation de maîtrise grammaticale, elle doit d’abord être un point reliant deux réalités, une conciliation qui prend en considération les multiples éléments d’un texte.