Infographie | 4 infos insolites sur la cuisine japonaise

La cuisine japonaise est mondialement connue pour son raffinement, son esthétisme et son équilibre entre tradition et modernité. Mais au-delà des sushis et des ramen que tout le monde connaît, elle cache aussi des anecdotes surprenantes et parfois méconnues.

Voici quatre faits insolites mais bien réels qui révèlent toute l’originalité et la richesse de la gastronomie nippone.

Les sushis étaient autrefois un simple moyen de conservation

Aujourd’hui, le sushi est synonyme de repas raffiné et savoureux. Pourtant, à l’origine, il n’avait rien de festif. Le premier sushi, appelé narezushi, consistait à faire fermenter du poisson dans du riz vinaigré pendant plusieurs mois afin de le conserver plus longtemps.

Le plus étonnant est que l’on jetait le riz pour ne manger que le poisson. Ce n’est que bien plus tard, avec l’évolution des pratiques culinaires, que le riz est devenu indissociable de cette spécialité.

Les ramen sont d’origine chinoise

Les ramen occupent une place centrale dans la gastronomie japonaise moderne. Chaque région possède sa propre variante, avec un bouillon plus ou moins riche, des nouilles épaisses ou fines, et des garnitures variées.

Pourtant, ce plat n’est pas né au Japon. Les nouilles ramen ont été importées de Chine au début du 20ᵉ siècle, avant d’être adaptées et transformées par les chefs japonais. Aujourd’hui, elles sont considérées comme un symbole de la culture culinaire nippone, au même titre que les sushis.

Le fugu, un mets raffiné mais potentiellement mortel

Parmi les plats les plus célèbres et les plus effrayants à la fois, on retrouve le fugu, le fameux poisson-globe. Ce poisson contient une toxine extrêmement puissante, mille fois plus dangereuse que le cyanure.

Sa consommation est strictement encadrée : seuls les chefs ayant obtenu une licence après plusieurs années de formation sont autorisés à le préparer. Malgré les risques, le fugu reste un mets recherché au Japon, apprécié pour son goût subtil et l’adrénaline qu’il procure à ceux qui osent le déguster.

La pastèque carrée, une curiosité plus décorative que gustative

Le Japon est aussi connu pour ses innovations surprenantes, et la pastèque carrée en est un parfait exemple.

Créée dans les années 1960 dans la préfecture de Kagawa, elle est cultivée dans des moules spéciaux pour obtenir une forme cubique. Plus facile à empiler et visuellement étonnante, elle est devenue un objet de curiosité et un produit de luxe.

Mais contrairement à ce que l’on pourrait croire, elle n’est pas destinée à être mangée. Cueillie avant maturité pour garder sa forme, elle est souvent dure, fade et coûte très cher, parfois plus de 200 euros l’unité.