Article | 4 infos insolites sur Léonard de Vinci

Léonard de Vinci est souvent présenté comme l’artiste et l’inventeur par excellence, figure intemporelle de la Renaissance. On connaît tous ses chefs-d’œuvre, de La Joconde à La Cène, ainsi que ses visions d’ingénieur en avance sur son temps. Mais derrière l’image du peintre prodige se cachait un homme aux habitudes et aux convictions parfois surprenantes.

Voici quatre aspects méconnus de sa vie qui révèlent un esprit à la fois unique et profondément humain.

Il écrivait en miroir

Léonard avait une manière très particulière de rédiger ses notes : il écrivait de droite à gauche, de façon à ce que le texte ne puisse être lu qu’avec un miroir. Cette écriture inversée, appelée écriture spéculaire, intriguait déjà ses contemporains.

Loin d’être un simple code secret, cette technique lui permettait surtout, en tant que gaucher, d’éviter de faire baver l’encre sur le papier. Ce détail montre que, même dans les gestes du quotidien, il cherchait des solutions ingénieuses.

Un végétarien avant l’heure

À une époque où la viande occupait une place centrale dans l’alimentation, Léonard faisait figure d’exception. Par compassion pour les animaux, il refusait d’en consommer et allait même jusqu’à acheter des oiseaux en cage sur les marchés pour les libérer.

Ce choix alimentaire, rare pour son temps, révèle un sens aigu de l’empathie et une sensibilité qui transparaît aussi dans ses œuvres, où l’observation de la nature occupe une place importante.

Inventeur d’instruments de musique

On retient surtout de Léonard ses croquis de machines volantes ou ses études d’architecture, mais il excellait également dans la création d’instruments de musique. Parmi ses réalisations figure une lyre en argent, sculptée en forme de tête de cheval, qu’il offrit au duc de Milan.

Cet objet témoigne de son goût pour le mariage de l’art et de la technique, ainsi que de sa virtuosité musicale.

Un anatomiste passionné

Pour comprendre en profondeur la mécanique du corps humain, Léonard n’hésitait pas à disséquer des cadavres dans les hôpitaux de Florence, Milan et Rome, souvent en secret à cause des restrictions religieuses.

Ses dessins anatomiques, d’une précision étonnante, montrent qu’il avait saisi des détails que la médecine ne redécouvrirait que bien plus tard. Cette curiosité scientifique, alliée à un sens aigu de l’observation, illustre parfaitement son insatiable quête de savoir.