Cet été, c’est en Allemagne que les livreurs de repas font grève, pour protester contre l’annonce de licenciements par la plateforme Lieferando. Pourtant l’application fait partie des plus vertueuses, car elle emploie justement ses coursiers plutôt que de les embaucher comme autoentrepreneurs. Mais dans un secteur de plus en plus concurrentiel, difficile de faire front face aux géants comme Uber Eats ou Deliveroo. De son côté, l’UE a récemment adopté une directive qui devrait s’imposer à tous les Etats membres d’ici fin 2026. Objectif : permettre aux livreurs de faire valoir leurs droits, et pour plus de 5 millions d’entre eux, leur statut de salarié. Même si cela ne suffit pas à empêcher toutes les dérives potentielles de cette « gig economy ».
Disponible jusqu’au 07/11/2025