L’alcool est responsable de 18 000 décès par an en 2013 (selon le plan Santé 2018-2022) et de beaucoup plus quelques années plus tard (41 000 décès répertoriés dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire en février 2019). Chiffres variables, imprécis, chaque intervenant plaidant sa cause, installé dans une lecture simplifiée du sujet, caricaturale et bien-pensante, opposant les bons citoyens aux méchants producteurs, et la modération protectrice aux excès néfastes.
Le sujet est complexe, et la modération conseillée à tous, inadaptée pour chacun. Tout homme et toute société humaine, n’échappent pas à des comportements plus ou moins addictifs, avec ou sans substance, nocifs ou pas.
Vaste sujet que nous aborderons avec une pensée « globale », associant médecins spécialistes du sujet, psychiatres, historiens, sociologues, politiques, éducateurs, viticulteurs, économistes, diététiciens, alcooliers, etc. Retenons les acquis de chaque responsable, pour définir un corpus partagé aidant au libre choix de chacun dans sa diversité, en tenant compte à la fois des risques encourus par le seul buveur, et de ceux qu’il peut imposer à son entourage.