La prévention de la formation de biofilm bactériens sur les surfaces constitue un enjeu tant scientifique qu’économique. En effet, cette prolifération conduit à de nombreux problèmes de santé publique (maladies nosocomiales), économiques (dysfonctionnement et détérioration accélérées des installations) ou environnementaux (introduction d’espèces invasives par colonisation des carènes des navires. La conception de surfaces antibiofilm et/ou antifouling s’appuie généralement sur deux stratégies distinctes : la libération de molécules actives par dégradation contrôlée de matrices polymères (biocides release) et la diminution des forces d’interactions fouling/support (fouling release). Les contraintes sociétales conduisent à la recherche de solutions les plus neutres d’un point de vue toxicologique et écotoxicologique. Néanmoins, à l’heure actuelle, aucune de ces solutions n’est pleinement satisfaisante pour les industriels.