L’archéologie biomoléculaire a relancé la recherche sur la culture matérielle en dévoilant une gamme de produits organiques périssables jadis inaccessibles aux archéologues. Des analyses de lipides associés à des céramiques du Sylvicole au Québec (3000-500 av. aujourd’hui) sont discutées à la lumière de leurs contributions à l’étude des pratiques culinaires passées. Un projet combinant ces données inédites aux savoirs autochtones illustre l’une des avenues privilégiées pour pallier certaines limites interprétatives auxquelles est confronté ce domaine d’étude émergent.