Le capitalisme et la crise climatique apparaissent aujourd’hui comme deux forces en opposition frontale, tant le premier semble alimenter les causes profondes de la seconde. Le système économique dominant repose sur une logique de croissance infinie, de recherche du profit et d’accumulation, alors même que la planète est constituée de ressources limitées et d’écosystèmes fragiles. Cette contradiction structurelle crée un cercle vicieux : pour maximiser les rendements, les entreprises exploitent davantage les sols, les forêts, les océans et l’atmosphère, accélérant ainsi la déstabilisation climatique. L’extraction continue de combustibles fossiles, la surproduction industrielle et la mondialisation des échanges entraînent une augmentation massive des émissions de gaz à effet de serre, rendant chaque année plus difficile l’atteinte des objectifs de réduction fixés par les accords internationaux.