Sans cesse, entre ruptures musicales et drames personnels, Neil Young a su renaître et se réinventer sans jamais trahir ses idéaux : dès ses débuts avec le groupe Buffalo Springfield, lors de ses collaborations avec Crosby, Stills and Nash, au fil de ses dizaines d’albums solo naviguant entre tradition et expérimentations mais aussi, étonnamment, comme père spirituel du grunge au début des années nonante. C’est au Canada que naît Neil Percival Young le 12 novembre 1945. Sa mère, Edna Blow Ragland est une Canadienne d’ascendance française et américaine, membre de la Société Nationale des Filles de la Révolution Américaine fidèle aux valeurs éducatives et patriotiques. Son père, Scott Young est un célèbre journaliste sportif canadien également auteur de dizaines de romans et d’essais. Ses nombreuses aventures extraconjugales lui font quitter le foyer, Edna demandant le divorce. C’est en écoutant la radio que, dès le milieu des années 50, Neil s’éprend de musique : rockabilly, doo-wop, rhythm and blues, country, rock’n’roll et en particulier d’Elvis Presley, son idole…