La pratique musicale du guitariste, au regard des neurosciences, apparaît comme une véritable gymnastique cérébrale où se croisent mémoire, motricité, émotion et créativité. Jouer de la guitare engage simultanément plusieurs zones du cerveau, créant un dialogue constant entre l’hémisphère gauche, plus analytique, et l’hémisphère droit, davantage impliqué dans l’imagination et l’intuition. Cette coopération interhémisphérique, rendue possible grâce au corps calleux, favorise une plasticité cérébrale exceptionnelle, c’est-à-dire la capacité du cerveau à se remodeler en fonction de l’expérience et de l’apprentissage.