En 1829, Victor Hugo, alors étoile montante de l’aile la plus moderne du royalisme – et déjà chef de file de ce qui deviendra très bientôt le romantisme – publie ce court récit, « Le Dernier Jour d’un condamné », dans lequel l’homme qui va être exécuté parle de ce qu’il est en train de vivre, sans aucune intervention d’un narrateur. Texte d’une force inouïe qui ne démontre pas mais montre, fait sentir l’horreur et oblige le lecteur à s’interroger sur l’humanité et l’inhumanité.