Après avoir rappelé le contexte littéraire et politique et évoqué les engagements et les publications de Victor Hugo pendant la décennie 1870, Agnès Spiquel en montre l’unité profonde : au retour de presque vingt ans d’exil, il veut, à la fois et dans un même élan, travailler à l’avènement d’une véritable République et couronner son oeuvre poétique et romanesque. Elle s’arrêtera tout particulièrement sur le recueil L’Art d’être grand-père (1877), qui dessine la figure de l’aïeul en qui se fondent indissolublement l’éblouissement devant les petits et la responsabilité de l’avenir.