Penser le droit à partir de la Shoah revient à interroger en profondeur les fondements, les finalités et les limites du droit à la lumière de l’un des événements les plus tragiques et bouleversants du XXe siècle. La Shoah, en tant qu’entreprise d’extermination industrielle d’un peuple entier, orchestrée par un État à l’aide de moyens juridiques, administratifs et technologiques, constitue une faille radicale dans la rationalité juridique moderne.