Rachida Dati est l’exemple parfait d’une certaine droite française qui refuse de disparaître. Protégée successivement par des barons gaullistes puis par Sarkozy, elle a construit sa carrière sur l’entregent, les menaces et l’accumulation de dossiers compromettants sur ses adversaires. Aujourd’hui ministre et candidate à la mairie Paris, elle collectionne les mises en examen pour corruption, les soupçons de conflits d’intérêts et les scandales financiers. Pourtant, rien ne semble l’arrêter dans un système politique qui tolère ce qu’il prétend combattre.