Depuis quelques semaines, le Liban est paralysé. Le pays manque d’essence, de gaz, de mazout – indispensable pour produire de l’électricité. Faute de carburant, plus personne ne peut travailler de manière normale. Depuis quelques semaines, le Liban est paralysé. Le pays manque d’essence, de gaz, de mazout – indispensable pour produire de l’électricité. Faute de carburant, plus personne ne peut travailler de manière normale. Joe Daou est coiffeur, mais pendant les coupures de courant qui durent des heures, il ne peut pas accueillir de clients : il n’a ni sèche-cheveux, ni pompe à eau, ni fer à friser… Et c’est pareil pour tous les secteurs de l’économie : grande disrtribution, santé, artisans… Toute la vie quotidienne des Libanais est rythmée par une course à la recherche de fioul, d’essence, ou de gaz qui commence dès l’aube.Devant les stations-service du pays, des queues longues de plusieurs kilomètres se forment, des heures avant l’ouverture. Les pénuries provoquent des drames comme dans le Nord du pays, lorsque la cuve d’un contrebandier en carburant a explosé, faisant plus d’une trentaine de morts et une soixantaine de blessés. L’Etat corrompu semble incapable de résoudre le problème. Malgré des manifestations géantes, il y a deux ans, aucune réforme n’a été adoptée. Le Liban s’enfonce de plus en plus dans l’obscurité. Documentaire disponible jusqu’au 10/09/2024