Des rives aux Sinaï, d’un bord à l’autre de la mer rouge, d’Hourgada à Charm el Cheik, une ville, un paradis, des oasis posées au bord de mer. Ici on nie le désert à coup d’arrosage et d’énergie, on bâtit sans cesse pour offrir l’incroyable richesse qui scintille sur les plateaux coralliens. Le désert est plus austère, c’est une mer figée de pics assiégeant le ciel d’une tempête immobile où vivent les bédouins.
Dans le Sinaï sacré, les religieux ont pris position depuis des siècles comme à Ste Catherine. Son caractère, le plus immédiatement divin, se trouve assurément dans la palette de ses couleurs.