Au début des années 70, le Front Populaire de Libération de la Palestine a ouvert ses camps d’entrainements à tous les groupes armés de la planète. Revendiqué par le FPLP, les Japonais de l’Armée rouge pratiquent en 1972, le premier attentat suicide à l’aéroport de Lod. Il est revendiqué par le FPLP. La même année, le Fatah emboîte le pas du terrorisme publicitaire en perpétrant le massacre la délégation israélienne des JO de Munich. Exclus du FPLP après la prise d’otage de l’OPEP, le Vénézuélien Carlos forme son propre groupe en 1975. Son parcours incarne la dérive dans le mercenariat politique, et les collusions du militantisme propalestinien avec les milieux néo-nazis. Alors que la violence terroriste frappe partout en Europe, les Palestiniens du Fatah forment les cadres de la République islamique d’Iran. L’Ayatollah Khomeiny, qui a pris le pouvoir en 1979, sacrifie des bataillons d’enfants kamikazes dans le conflit avec le voisin Irakien, et envoie ses Gardiens de la Révolution créer le Hezbollah au Liban. Le groupe chiite libanais s’illustre dès 1982 par une série d’opérations suicides et simultanées. Quatre ans plus tard, en raison d’un contentieux sur le dossier nucléaire, l’Iran déverse sur Paris un déluge de bombes. Pendant ce temps, en Afghanistan, les combattants du Jihad mondial, en lutte contre les soviétiques, s’apprêtent à retourner leurs armes contre l’Amérique. Un documentaire de Michael Prazan, Auteur : Michael Prazan, Producteur : Elodie Polo Ackermann