Pendant près de deux millénaires, manger, c’était déjà se soigner. Mais pas comme on l’imagine aujourd’hui. Avant les calories et les nutriments, il y avait les humeurs : froid, chaud, sec, humide… Pendant 2000 ans, on pensait l’alimentation comme un équilibre médical.

Et puis, la chimie, la biologie, la science ont tout changé. Bienvenue dans le moment où la médecine est passée de l’assiette à la molécule.

L’historien médiéviste français, spécialisé dans l’histoire de l’alimentatio, Bruno Laurioux remonte le fil de cette histoire où gastronomie, médecine et science ne faisaient qu’un.