Âgé de huit ans lors des bombardements de Nagasaki et Hiroshima, l’enfant Katsuo est témoin des efforts surhumains que la Japon est obligé de fournir afin – non seulement se relever – mais de devenir, en à peine quelques décennies vécues sous ses yeux, la 3ème puissance mondiale. Pesticides, surproduction, malgré la traité de Sans Francisco obligeant les japonais à importer du riz des États-Unis d’Amérique… Enfant, Katsuo Sasaki a vu mourir par empoisonnement des paysans qui avaient mangé leurs propres récoltes. Ceux, surpris par les autorités, gardant par devers eux quelques kilos de riz cultivé à des fins familiales personnelles étaient décapités séance tenante (il y a une photo de têtes coupées exposées au public dans le film, pendant 2 secondes)… Katsuo, devenu adulte, décide de faire la culture du riz « BIO ». Nous l’avons donc suivi dans son travail, comme dans son espoir de laisser à son fils l’héritage de son labeur agricole et les efforts de toute une vie. Il est inutile d’insister sur l’influence et le respect que le charisme cet homme nous a inspirés. Un documentaire de Jérôme-Cécil Auffret.