Par rapport à la saison d’hiver, cet épisode estival nous permet de découvrir une typologie très différente des accidents de montagne. Souvent, on intervient à des altitudes plus élevées. Opération d’autant plus délicate que l’altitude et la chaleur conjuguent leurs effets pour diminuer très sensiblement les performances des hélicoptères. Mais il n’y a pas que la haute montagne. A l’image de ces innocentes randonnées en moyenne montagne qui peuvent pourtant très rapidement mettre le promeneur du dimanche dans une situation pour le moins délicate. S’ajoute à cela le phénomène du téléphone portable – allo maman, bobo ! – et on comprend pourquoi les interventions se sont multipliées de manière inquiétante ces dernières années. Il en faudra sans doute plus pour démotiver Fabrice, l’assistant de vol, qui a inoculé le virus du sauvetage : il effectue désormais sa formation de pilote…La relève, en quelque sorte.