Le chantier d’architecture – dans sa pratique courante ou exceptionnelle – relève toujours d’une démarche empirique et spécifique. Situation paradoxale, alors que le chantier ne représente
plus aujourd’hui qu’une faible part du temps d’un projet, et que les gestes les plus présents, fondés sur un savoir-faire, sont transmis sans être réinterrogés quant au contexte en forte mutation. Toutefois, pourquoi le chantier reste-il un espace de création et d’innovation ?
Comment de nouvelles formes d’organisation des chantiers prennent-elles place au côté des nouveaux outils ? Comment l’élargissement des cadres de la conception peut-il contribuer à rendre plus efficient l’organisation des projets ?