Elles se nomment Cléry, Joly et Darselect, ce sont les noms des fraises les plus cultivées en Suisse. Des agriculteurs et des scientifiques les ont sélectionnées, parmi les centaines de variétés existantes dans le monde, selon des critères bien précis : l’apparence, le goût, le rendement, la résistance aux maladies ou aux ravageurs, ainsi que la conservation.

En Suisse, 70% des fraises consommées sont importées d’Espagne. Pourquoi est-ce problématique selon la FRC ? N’y-a-t-il pas aussi une responsabilité du consommateur qui apprécie de consommer ce fruit en hiver ? La FRC fait pression depuis des années sur les grands distributeurs, qu’a-t-elle obtenu ? Linda Bourget en parle avec Laurianne Altwegg, responsable agriculture de la Fédération Romande des Consommateurs (FRC).

Sur les étals des marchés se côtoient actuellement des barquettes de fraises en provenance de Suisse, d’Italie ou d’Espagne. Mais comment s’assurer que les fraises annoncées comme suisses ont bien poussé dans notre pays ? ABE a acheté 20 barquettes de fraises en Suisse romande. Le Service genevois de la consommation a ensuite effectué des analyses isotopiques pour en déterminer la provenance. Bonne nouvelle : toutes les fraises analysées sont bien helvétiques.