L’interruption volontaire de grossesse, longtemps abordée dans le débat public sous l’angle médical, juridique ou militant, laisse souvent de côté une dimension intime : celle du vécu des hommes. Si l’IVG concerne directement le corps et la liberté des femmes, elle entraîne aussi chez certains partenaires une expérience singulière, faite de douleur contenue, de silence imposé et de culpabilité diffuse.