Traditionnellement, pour gérer leur ressources marines, les chefs des villages du Vanuatu rendent tabous certains espaces des récifs et lagons dont ils sont coutumièrement responsables. La pêche, si elle n’est pas interdite dans ces réserves marines communautaires, y est alors encadrée par un ensemble de règles, extrêmement variées, propres à chaque village. Malgré cela, devant le développement régulier de la population et une augmentation des besoins due à la transition vers une économie de marché, une érosion des ressources marines se fait sentir, années après années. En 2010, 2 scientifiques de l’institut de recherche pour le développement en partenariat avec le service des Pêches du Vanuatu, ont mis en place un programme aux objectifs suivants : Mieux comprendre le fonctionnement de ces aires taboues traditionnelles, en évaluer leur efficacité et proposer des solutions pour tenter d’enrayer le déclin des ressources marines côtières de l’archipel. Un documentaire Jean-Michel BORÉ