Depuis le premier confinement de Mars 2020, les photojournalistes ont tenté de capter la puissance de l’invisible à travers leurs objectifs : photographier un virus, sa présence dans la ville à travers les rues désertées, sur les visages, dans les regards inquiets des gens, des soignants, ou à travers les corps de ceux qui en ont été victimes. Cinq d’entre eux nous racontent cette année étrange et suspendue, où le temps semble s’être arrêté, entre l’effervescence des hôpitaux et le silence assourdissant des villes confinées.