La bataille de Normandie fut incontestablement une bataille décisive du second conflit mondial. Elle fut remportée de haute lutte mais aussi de manière totale par la coalition alliée, composée de plus de 12 nations. Le génie technique déployé au cours des opérations amphibies et aéroportées, la capacité à projeter à travers une mer – La Manche – la structure et l’organisation logistique adéquate, mais aussi la capacité à coordonner les différentes armes se sont avérés plus importants que la seule supériorité des moyens terrestres de l’ennemi. A cet égard, Hitler, comme à plusieurs reprises déjà, s’et avéré être le premier fossoyeur de la Wehrmacht, en raison de ses ordres insensés. Il est intéressant de noter que le Führer ne fit pas une seule visite sur le front normand. Son seul déplacement à l’ouest au cours des combats eu lieu le 16 juillet, lorsqu’il se rendit à Soissons pour une rencontre de quelques heures avec ses généraux ; le soir même, il retourna rapidement en Pologne, dans son quartier général du Wolfschantze, d’où il dirigea ses troupes tout au long de la campagne de Normandie.