Parler de Bernanos et l’écran c’est, sans coup férir, évoquer Bernanos à l’écran, évoquer de nouveau Bresson, Mouchette et Journal d’un curé de campagne ou Pialat avec Sous le soleil de Satan, voire Le Dialogue des Carmélites d’Agostini et Bruckberger. Moins frayée, la question de Bernanos spectateur, de l’influence de certaines cinématographies sur son œuvre romanesque, sera traitée dans cette conférence. Signalé comme habitué des salles obscures dès les années 1920, on le voit mentionner des noms du cinéma français et américain, certains films allemands. Par ailleurs, on s’interrogera sur l’influence de certains cinéastes sur son esthétique romanesque et la véhémence de son prophétisme anti-technologique.