Si le jeune Flaubert fut un romantique échevelé, les romans de sa maturité dénoncent tant par le destin des héros que par une ironie dévastatrice les illusions romantiques, notamment sur le rêve de l’amour idéal et sur le sens de l’Histoire. C’est en réalité tout le XIXe siècle qui se trouve renvoyé à sa bêtise constitutive. Au règne accablant de cette bêtise, Flaubert oppose la beauté du style, seule capable d’échapper à la trivialité. Flaubert, ou le salut par la littérature.