Les recherches récentielles mettent de plus en plus en lumière le lien potentiel entre l’environnement et le risque de développer un cancer du sein. Les facteurs environnementaux, comprenant les polluants chimiques, les perturbateurs endocriniens présents dans de nombreux produits du quotidien, l’exposition aux radiations et même certaines habitudes de vie liées à l’environnement, sont soupçonnés de jouer un rôle dans l’augmentation de l’incidence de cette maladie. Ces substances, capables d’ou de perturber les hormones naturelles du corps, pourraient influencer le développement et la progression du cancer du sein. Des études épidémiologiques et expérimentales suggèrent que l’exposition prolongée à des composés tels que les bisphénols, les phtalates, certains pesticides, ainsi que la pollution atmosphérique, pourrait augmenter le risque. Par ailleurs, le mode de vie moderne, caractérisé par une sédentarité accrue, une alimentation déséquilibrée et l’exposition à des lumières artificielles, contribue également à modifier le paysage hormonal et inflammatoire du corps, ce qui pourrait favoriser l’apparition du cancer du sein. Face à ces constats, la prévention passe non seulement par une vigilance accrue vis-à-vis des substances chimiques auxquelles les individus sont exposés quotidiennement mais aussi par la promotion de modes de vie sains. Cela inclut une alimentation équilibrée, riche en fruits et légumes, une activité physique régulière, et la réduction de l’exposition aux polluants environnementaux, dans le but de diminuer le risque de développer cette maladie.