Le Moyen Âge souffre encore auprès du grand public d’une image de période sombre, violente et obscurantiste. Cette conception marque l’enfance médiévale du sceau de l’abandon, de la maladie et de la mort. Pourtant l’historiographie récente remet en cause ce stéréotype : les médiévistes dévoilent une enfance médiévale largement marquée par l’amour parental et où l’éducation est fondamentale.

Malgré la forte mortalité infantile, les parents s’attachent-ils à leur enfants ? À quel âge commencent-ils à travailler ? Les filles ont-elles également accès à une éducation ? Quel regard porte l’Église sur les enfants ? Plutôt qu’une enfance, Didier Lett évoque une multiplicité d’expériences selon les classes sociales et le genre à la fin du Moyen Âge.