Les consommatrices et consommateurs s’en rendent bien compte en faisant leurs courses : tout ou presque a augmenté. Certains produits de base, comme les pâtes ou le sucre, ont vu leurs prix plomber le budget d’une frange de la population. Mais l’alimentation ne fait pas exception, l’inflation touche également tous les secteurs. Notre équipe a rencontré deux familles dans le canton de Vaud.

Qui dit hausse des prix dit baisse du pouvoir d’achat. ABE a voulu voir les effets concrets du renchérissement sur votre porte-monnaie lorsque vous allez faire vos courses. Pour le même budget, le contenu de votre assiette du petit-déjeuner et du dîner perd, par exemple, environ 20% de son volume.

Notre équipe a décortiqué les prix recensés depuis une année par ‘Bon à savoir’ auprès de Coop, Migros, Aldi et Lidl. Est-ce que les hausses varient selon les enseignes ? Et quelles sont les enseignes les plus avantageuses au moment des derniers relevés ? Linda Bourget en parle avec Yoan Rithner, le journaliste qui signe ces reportages et Stéphane Fontanet, notre responsable des tests. Notre enquête démontre également que les petits budgets sont plus fortement impactés par les hausses, en détaillant l’évolution des prix de toutes les gammes d’œufs de Migros. En résumé, les produits premiers prix, du moins une partie d’entre eux, ont non seulement vu leur prix augmenter en pourcentage, mais également en centimes.

Face à cette hausse des prix, les petites bourses s’organisent. Beaucoup d’étudiants ou de retraités profitent de légumes à prix bradés dans les épiceries, ou recourent à des distributions d’invendus pour compléter leurs courses. ABE est allé à leur rencontre.

Outre les étudiants et les retraités, il y a ceux qui travaillent mais dont le salaire ne suffit pas pour vivre. Les employés et les syndicats réclament des augmentations de salaires pour compenser l’inflation. Face au renchérissement, pourquoi les entreprises refusent-elles d’accorder la pleine indexation ? La consommation est un des moteurs essentiels de la croissance en Suisse. Si les salaires réels baissent, ne risque-t-on pas un coup de frein à l’ensemble de l’économie ? Linda Bourget en discute avec Blaise Matthey, directeur de la Fédération des Entreprises Romandes à Genève (FER).