L’être humain a peint bien avant de teindre. Il l’a d’abord fait sur son propre corps, puis sur des roches et des galets, plus tard sur quelques artefacts et sur les parois de certaines grottes. Longtemps ces couleurs n’ont guère retenu l’attention des préhistoriens. Aujourd’hui ce n’est plus le cas, mais les enquêtes portent davantage sur les pigments et les procédés que sur la palette proprement dite. Celle-ci est restreinte, quatre couleurs principales, chacune déclinée en plusieurs nuances. Comment les étudier en évitant les pièges de l’anachronisme ?