Au XIXe siècle, nombres de scientifiques se tournent vers le sol des villes, analysant leurs émanations olfactives jugées responsables de la propagation d’infections. Le chimiste Michel-Eugène Chevreul présenta ainsi son mémoire sur les sols parisiens comme un « travail d’hygiène publique ». Ces préoccupations débouchèrent sur le scellement des villes, la disparition du sol et de la boue.

Dans une démarche associant l’anthropologie, l’écologie et l’art contemporain, le collectif Chaoïdes et le Muséum national d’Histoire naturelle proposent d’interroger les complexités de nos relations au sol.