Des enfants qui ne peuvent sortir que quelques minutes par jour. Ils passent le plus clair de leur temps entre les murs de leur maison, de leur école, et aussi d’aires de jeux entièrement closes, avec feuillages artificiels. Deux ans après le tsunami et l’explosion dans la centrale nucléaire, c’est le quotidien infernal des familles qui habitent à proximité de la zone irradiée. La radioactivité y est, aujourd’hui encore, jusqu’à 100 fois supérieure aux maximums autorisés ailleurs. Mais les autorités disent ne pas pouvoir évacuer les centaines de milliers d’habitants. On compte déjà plusieurs cas de cancers de la tyroïde et les enfants ne sortent pas sans leur dosimètre, un appareil qui permet de mesurer le taux de radioactivité. Un documentair d’Emmanuelle Cohen.