Les pyramides d’Égypte fascinent depuis des millénaires. Majestueuses et énigmatiques, elles continuent de livrer leurs secrets au fil des découvertes archéologiques et scientifiques. Mais au-delà des légendes bien connues, certaines vérités étonnantes méritent d’être mises en lumière.
En voici quatre qui pourraient bien changer votre regard sur ces monuments mythiques.
Elles brillaient autrefois sous le soleil
Si aujourd’hui la Grande Pyramide de Gizeh arbore un aspect rugueux et sableux, elle était à l’origine recouverte de blocs de calcaire blanc très lisses, soigneusement polis.
Ce revêtement réfléchissait intensément la lumière du soleil, donnant à la pyramide une apparence éclatante, presque aveuglante. À l’époque de sa construction, on la surnommait parfois « la lumière » tant elle captait et renvoyait les rayons du désert.
Aujourd’hui, seule la base conserve quelques traces de ces pierres, le reste ayant été enlevé au fil des siècles, notamment pour construire des bâtiments au Caire.
Leur orientation est d’une précision incroyable
Sans boussole ni satellite, les anciens Égyptiens sont parvenus à orienter la Grande Pyramide de Khéops presque parfaitement selon les quatre points cardinaux. L’erreur d’alignement est inférieure à 0,07 degré, un exploit technologique à l’époque.
Ce niveau de précision laisse encore perplexes de nombreux chercheurs. Certaines théories avancent qu’ils se seraient aidés du lever du soleil lors des équinoxes, ou encore de l’observation des étoiles pour ajuster l’orientation des fondations.
Quelle que soit la méthode, le résultat demeure impressionnant même selon les standards modernes.
Elles n’ont pas été construites par des esclaves
L’image populaire véhiculée par certains films ou récits anciens d’esclaves enchaînés construisant les pyramides est aujourd’hui largement remise en cause.
Les fouilles réalisées près du plateau de Gizeh ont mis au jour des habitations d’ouvriers, des boulangeries et même des tombes honorifiques. Ces éléments suggèrent que les bâtisseurs étaient des ouvriers spécialisés, nourris, logés, et probablement employés par roulement.
Leur rôle était crucial et respecté. Il s’agissait d’un travail national, accompli avec une certaine fierté plutôt que sous la contrainte.
Des salles restent encore à découvrir
Malgré les nombreux siècles passés à les étudier, les pyramides gardent encore des mystères.
En 2017, le projet ScanPyramids, utilisant une technologie de détection par muographie (une technique comparable aux rayons X, mais utilisant des particules cosmiques), a révélé l’existence d’une grande cavité inconnue dans la pyramide de Khéops.
Longue d’au moins 30 mètres, elle se trouve au-dessus de la Grande Galerie, mais n’a toujours pas été explorée physiquement. Ce vide mystérieux alimente toutes les hypothèses, des plus rationnelles aux plus fantastiques.