Dissimulé au cours de la conquête espagnole par les armées du dernier empereur inca, l’or d’Atahualpa attend encore d être découvert… Plus de 500 ans après, le mystère continue d’alimenter les espoirs des paysans de la cordillère des Andes, des aventuriers, des archéologues, des dénicheurs de trésors et des passionnés d’histoire de la civilisation inca.  La tâche est immense, les documents incomplets, pas toujours de première main ni de la plus haute précision. La zone de recherche : les Llanganatis, en Équateur, au sud de Quito. Un terrain de jeu qui s’étend sur 2 000 kilomètres, très difficile d’accès, formé de volcans de plus de 5 000 mètres, de zones envahies par la jungle et les épineux, et truffé de lagunes, de rivières et de gouffres, le tout nappé de brouillard. « Victime d’un mal des montagnes, personne ne vous entendra crier, prévient Benoit Duverneuil. Certaines zones reculées n’ont jamais été explorées. »