Il reste le seul joueur à avoir jamais inscrit 100 points en l’espace d’un seul match, en 1962. Dans une NBA obsédée par les statistiques, Chamberlain tient une place à part mais laquelle ? Celle d’une légende du jeu ? Ou celle d’un indécrottable individualiste ?
De l’autre côté de l’Atlantique, le débat fait rage pour déterminer qui de Michael Jordan ou de LeBron James est le plus grand joueur de l’Histoire. Avec ses 70 records mais deux titres NBA seulement, Wilt Chamberlain est-il lui aussi un concurrent à ce titre officieux comme le clame son successeur chez les Sixers, Joel Embiid ? Vingt ans après sa disparition, le peu d’images de Chamberlain à disposition nourrit sa légende. Mais qu’a-t-il laissé en héritage ? Quand son grand rival, Bill Russell (11 titres NBA avec les Celtics de Boston, un record) vomissait de stress avant les matches, Chamberlain affichait un certain détachement. Était-ce un vrai passionné de basket ou davantage un dragueur à succès comme il s’en vantait ?