Dans le tumulte vibrant de la Belle Époque, cette période de grâce qui précéda les désastres du XXe siècle, Jules Renard incarne une figure à la fois discrète et incontournable de la vie littéraire française. Tandis que Paris se transforme en capitale des arts, où les cafés bourdonnent d’idées et les boulevards résonnent du bruit des calèches et des conversations enflammées, l’écrivain observe, note, critique et sublime la réalité avec une acuité rare. Il ne se laisse jamais emporter par le clinquant des apparences ; c’est dans les recoins les plus simples de l’existence qu’il trouve matière à réflexion, à ironie, parfois à tendresse.