On les surnomme les rats de Pékin. Ce sont les petites mains de la croissance chinoise. Balayeur, agent de sécurité, ou cuisinier des travailleurs venus des campagnes attirés par le boom économique qu’on considère presque comme des étrangers. Le seul moyen de se loger pour ces citoyens de seconde zone, ce sont les abysses de la capitale chinoise les sous-sols, les caves et même les anciens abris anti-aériens hérités de la guerre froide.