Aux États-Unis comme ailleurs, certaines communautés religieuses fascinent autant qu’elles déconcertent. Mormons et Amish partagent une foi inébranlable, mais vivent aux antipodes.

Les premiers, qu’ils soient français, américains ou thaïlandais, pratiquent des rituels étonnants : baptêmes posthumes de célébrités comme De Gaulle, bassines de cornflakes au petit déjeuner, stock de bananes lyophilisées en prévision de l’apocalypse, et une obéissance à Thomas Monson, prophète autoproclamé suivi par 14 millions d’adeptes.

En parallèle, les Amish vivent à l’écart du monde moderne, sans électricité ni eau courante, selon des préceptes vieux de 400 ans, inspirés par Jacob Amman. Tandis que les uns ont leurs entrées à la Maison-Blanche, les autres cultivent leurs champs en carriole, dans une austérité absolue.

Deux visions du monde qui interrogent : peut-on encore vivre aujourd’hui selon des dogmes d’un autre temps ?