C’est l’histoire méconnue des réseaux de renseignement mis en place par les Belges exilés à Londres pendant la Seconde Guerre mondiale. De 40 à 44, le gouvernement belge en exil a su garder les faveurs des Anglais, plus que toute autre nation (grâce aux personnalités de Spaak et Pierlot, à la sympathie de Churchill, à la richesse du Congo), et a mobilisé 10 000 personnes en Belgique pour constituer des cellules secrètes et faire de la Belgique une maison de verre pour les alliés. Espionnage sur les installations allemandes, les mouvements de troupes, l’invention des V1 et V2, parachutages, sabotages, on estime que pour 100 pages de renseignements envoyés à Londres, un agent belge perd la vie et cela coûte un million de francs au gouvernement belge. Mais ce travail permettra dès 1943 de préparer la Libération, l’épuration (3000 dossiers de collaborateurs), la paix sociale et une nouvelle politique monétaire. A base de 17 heures d’archives inédites et des derniers témoins anglais et belges.