L’écrivaine Béata Umubyeyi Mairesse et le « choré-graphiste » Smail Kanouté évoquent le sujet de la transmission dans des itinéraires familiaux marqués par l’exil. Pour la première, l’écriture contribue à réparer un passé violent et traumatique tandis que pour le second, la création plastique se fait l’expression d’une quête intime et généalogique. Avec l’histoire des diasporas africaines en toile de fond, tous deux aborderont ce qui relie leurs pratiques et ce qui les distingue, en s’appuyant notamment sur les thèmes de la figure maternelle et de la construction identitaire.