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La cinéaste Agnès Merlet a planté le décor de son film dans les ruelles du camp de réfugiés de Burj el-Barajneh, dans la banlieue sud de Beyrouth. Une ville dans la ville où s’entassent près de 30.000 personnes, avec leurs rêves et leurs espoirs. Sept jours durant, elle a suivi les pas d’un jeune Palestinien au destin improbable. Guidée par le hasard des rencontres, elle raconte en pointillés la vacuité du quotidien. Son film interroge la vie de ces exilés qui, dans un proverbe à l’humour désespéré, résument leur sort : « Notre passé est une tragédie, notre présent est un calvaire, heureusement nous n’avons pas d’avenir. »