Jusque dans les années 1980, Carrare fourmillait d’artistes et d’ateliers, le marbre étant transformé sur place. Trente ans plus tard, la magie a disparu. Aujourd’hui, seul un quart du marbre de Carrare est extrait en blocs. Le reste est pulvérisé pour être vendu sous forme de carbonate de calcium, une fine poudre qui entre dans la fabrication de produits commbloe le dentifrice, les enduits ou les adhésifs. La basilique Saint-Pierre du Vatican, le Panthéon à Rome, les statues de Michel-Ange : toutes ces œuvres ont été arrachées aux flancs des Alpes apuanes. Jusque dans les années 1980, Carrare fourmillait d’artistes et d’ateliers, le marbre étant transformé sur place. Trente ans plus tard, la magie a disparu. Aujourd’hui, seul un quart du marbre de Carrare est extrait en blocs. Le reste est pulvérisé pour être vendu sous forme de carbonate de calcium, une fine poudre qui entre dans la fabrication de produits comme le dentifrice, les enduits ou les adhésifs. Cette exploitation industrielle génère des milliards d’euros et aiguise l’appétit de la mafia. Les propriétaires des carrières, autrefois artisans cultivés et passionnés par la sculpture du marbre, règnent aujourd’hui sur des empires financiers et immobiliers. Alors dans les Apuanes, les paysages changent au gré des coups de pelleteuses. Des abus dénoncés depuis plusieurs années par Sandro Manfredi… Un documentaire disponible jusqu’au 13/01/2023.