Article | 4 infos insolites sur le Machu Picchu

Le Machu Picchu, perché dans les Andes péruviennes, fascine chaque année des millions de voyageurs venus du monde entier. Classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, ce joyau de la civilisation inca continue de livrer ses secrets, mêlant mystère, prouesse technique et anecdotes surprenantes.

Découvrons ensemble quatre faits insolites qui témoignent du génie et de l’histoire singulière de ce lieu.

Un site redécouvert au XXe siècle

Bien que construit au XVe siècle, le Machu Picchu est resté largement inconnu du monde extérieur pendant près de 400 ans. Les habitants des vallées environnantes connaissaient son existence, mais ce n’est qu’en 1911, grâce à l’explorateur américain Hiram Bingham, qu’il fut révélé au monde entier.

Cette redécouverte a marqué le début d’un engouement international pour cette cité perchée entre ciel et montagne.

Une architecture qui résiste aux séismes

Les Incas avaient développé une technique de construction appelée ashlar, consistant à tailler les blocs de pierre avec une précision telle qu’ils s’emboîtaient parfaitement sans mortier.

Ce savoir-faire conférait aux murs une solidité exceptionnelle, capable de résister aux puissants tremblements de terre fréquents dans la région. Aujourd’hui encore, les visiteurs peuvent admirer la stabilité intacte de ces structures vieilles de plusieurs siècles.

Le cadran solaire endommagé par un tournage

Parmi les trésors du Machu Picchu se trouve l’Intihuatana, un bloc de granit servant autrefois de repère astronomique et rituel. Mais en 2000, lors du tournage d’une publicité pour une marque de bière, une grue est tombée accidentellement sur la pierre sacrée, en détachant un fragment.

L’événement a suscité un tollé au Pérou et a rappelé la fragilité de ce patrimoine exceptionnel.

Un réseau hydraulique ingénieux

Le Machu Picchu n’impressionne pas seulement par ses terrasses et ses temples, mais aussi par son ingénierie hydraulique. La cité disposait d’un système de 16 fontaines reliées entre elles par des canaux parfaitement inclinés.

Ce réseau assurait à la fois un approvisionnement constant en eau potable et une dimension cérémonielle, illustrant la maîtrise des Incas dans l’art de dompter la montagne.