La 29 août 1949, les Soviétiques font exploser leur première bombe atomique. Quatre ans seulement après celle que les Américains ont tirée, le 16 juillet 1945, à Alamogordo, dans le désert du Nouveau-Mexique. L’engin, on l’apprendra longtemps plus tard, était « une copie très exacte » de la bombe américaine, preuve de la qualité des renseignements recueillis par les espions travaillant pour le compte de l’URSS. Sans ces hommes de l’ombre, l’Union soviétique aurait-elle pu mener à bien, seule, ce programme nucléaire ? Les historiens et les physiciens ont tranché. La réponse est affirmative. Les équipes russes auraient simplement eu besoin d’un peu plus de temps.