À la fin des années 70, la jeunesse anglo-saxonne estime que l’optimisme affiché durant la décennie qui s’achève n’est plus de mise. En réaction aux babas cools – et autres survivants de l’ère hippie – naît alors le mouvement punk, à New York et à Londres. Avec une virulence revendiquée et une agressivité souvent amère, plusieurs artistes émergent de ce courant. The Ramones et Patti Smith d’un côté de l’Atlantique, les Sex Pistols et les Clash, de l’autre. Mélange d’anarchisme et de nihilisme, le mouvement s’unit derrière un slogan : «No future». Peu à peu la révolte d’une partie de la jeunesse se cristallise contre l’ordre établi, après les errements de la guerre du Viêtnam et face à la rudesse de l’ère Thatcher.